« Du côté du spectacle en tant que tel, je dois avouer mon appréciation du travail des jumelles Maude et Sandrine Gobeil. Elles semblent déjà posséder fougue, désir et forte concentration, qualités qui mènent généralement en quelques années au développement d’une présence scénique magnétique. Elles font également preuve d’une intelligence kinesthésique qui leur permettra de développer leurs outils techniques au-delà de la norme. Je dois malheureusement parler d’elles sans pouvoir les distinguer l’une de l’autre. Ce sera assurément leur plus grand défi : se construire des images distinctes. »
Catherine Viau
« Lorsqu’elles s’arrêtent, c’est dans un cambré interminable, la chute de reins et le coccyx en hyper-monstration, ou de dos, dans un parfait grand plié à la seconde, signé l’une des extraordinaires jumelles Gobeil. (Laquelle ? Aucune idée, elles, ce sont encore plus les mêmes ! ) »
Maud Mazo-Rothenbühler
« Aux violons ce sont les deux jumelles du groupe qui s’y collent entre deux enjambées, sans rien manquer des exploits physiques. »
« Applaudissement. Sortie de salle. Je marche vers le métro. Un visage cloîtré dans la dentelle me hante. Sur le quai, en attendant le train, j’ai une image d’excroissance en mémoire puis les corps enchevêtrés des jumelles Gobeil. L’envie de les revoir. Leur gémellité offre une ouverture sur tant de propositions chorégraphiques… »